5 méthodes pour créer un site WordPress pour un client

Créer un site WordPress pour un client : quelle méthode choisir (sans te prendre la tête) ?

Créer un site WordPress pour un client, c’est jamais une ligne droite. T’as d’un côté les demandes parfois (souvent) floues du client, de l’autre ta façon de bosser, et au milieu… les joyeux imprévus (coucou la mise à jour du plugin qui fait tout planter pile la veille de la livraison 😅).

Et là, une question arrive toujours à un moment : je bosse en local, en ligne sur un sous-domaine, ou je fonce direct sur le domaine final ? Et quand il s’agit d’une refonte ou d’un site e-commerce qui tourne déjà, ça devient vite un casse-tête.

Alors pour t’éviter de perdre du temps (et des cheveux), je t’ai listé les 5 méthodes que j’ai testées pour créer un site WordPress client, avec leurs points forts, leurs pièges, et mes petites astuces. Prêt ? Allez, c’est parti 👇

🌟 Pourquoi c’est important de bien choisir ta méthode ?

Imagine : ton client vend des produits en ligne. Son site, c’est sa vitrine… mais aussi sa caisse enregistreuse. Autant dire qu’il ne peut pas se permettre une “pause travaux” de deux semaines.

À l’inverse, si tu bosses sur un simple site vitrine pour un coach ou un artisan, tu n’as pas besoin de mettre en place un tunnel d’intégration NASA.

Bref, choisir la bonne méthode, ça t’évite :

• des retards à rallonge,
• des galères de migration,
• ou, pire, de plomber la relation client avec un site qui part en vrille dès la mise en ligne.

🛠️ MÉTHODE 1 — Travailler en local : tranquille à la maison

C’est le bon vieux classique : tu bosses sur ton ordi, sans connexion, sans serveur, sans stress. Tout reste bien au chaud sur ta machine. Tu peux même bosser en pyjama, personne ne juge.

Quand c’est utile ?
Quand ton client n’a pas besoin de voir le site en direct et qu’il te fait confiance. C’est parfait pour des sites vitrines simples ou pour faire des tests sans pression.

Pourquoi c’est cool :

• Sécurité max : personne ne tombe dessus par hasard.
• Tu bosses où tu veux, même sans Wi-Fi.

Les galères possibles :

• Ton client veut voir les avancées ? Faut tout migrer. (Et là, bon courage si t’as pas bien préparé.)
• La migration justement… elle peut être relou, surtout si t’as modifié plein de trucs côté serveur.

Tips de copine :

• Utilise Local by Flywheel pour installer ton environnement sans prise de tête.
• Pour migrer, pense à Duplicator ou All-in-One WP Migration. Ça t’évitera de péter un câble.

🌐 MÉTHODE 2 — Le sous-domaine : pour bosser à deux, sans se marcher dessus

C’est comme si tu construisais une version témoin du site à côté du vrai. Genre un mini chantier accessible via dev.monclient.com. Le client peut y aller, valider les étapes, te faire ses retours. Bref, il se sent dans le projet.

Pourquoi j’adore cette méthode (vraiment ❤️) :

• Tes clients peuvent suivre l’évolution, réagir vite, valider les maquettes sans attendre la fin.
• Toi, tu bosses dans un environnement qui ressemble à celui du site final. Du coup, tu repères direct les bugs, les problèmes de responsive, les galères de plugins…

Mais attention :

• Faut savoir configurer un sous-domaine, c’est pas toujours intuitif selon l’hébergeur.
• Si t’oublies de le protéger, boum, Google peut l’indexer.

Mes conseils persos :

• Mets un mot de passe ou ajoute un robots.txt pour empêcher l’indexation.
• Utilise une adresse claire comme staging.nomdusite.com ou dev.monclient.com.

🕹️ MÉTHODE 3 — Directement sur le domaine : à tes risques et périls

Alors là, c’est la méthode “kamikaze” (mais parfois nécessaire). Tu bosses directement sur le domaine, donc en gros, ce que tu fais est visible tout de suite.

Quand ça peut avoir du sens ?

• Si le client est pressé ou qu’il s’en fiche que le site soit “en travaux”.
• Ou si c’est une simple mise à jour sur un site qui n’a pas beaucoup de trafic.

Avantage :

• Pas besoin de migrer : ce que tu fais, reste en place. Finito.

Inconvénient majeur :

• Un visiteur peut débarquer sur un site à moitié cassé… et là, c’est pas très pro pour ton client.

Plan B indispensable :

• Active un plugin de maintenance comme SeedProd pour masquer le chantier. Toi seul·e y accèdes, les autres voient une jolie page “Reviens plus tard”.

🔁 MÉTHODE 4 — Le site de staging : pour les refontes sans panique

Tu connais le staging ? C’est une copie exacte du site actuel. Tu bosses dessus sans toucher au site en ligne. Le top quand ton client a déjà un site qui tourne, surtout en e-commerce.

Avantages en or :

• Le vrai site reste en ligne, pas de coupure.
• Tu testes avec les vraies données (commandes, clients, contenus…).

Ce à quoi il faut faire gaffe :

• La synchro des données : si quelqu’un passe une commande pendant que tu bosses, il faut t’assurer qu’elle ne soit pas perdue au moment de remettre le site à jour.
• Si ton hébergeur ne propose pas le staging intégré, il faudra bidouiller un peu.

Mon chouchou du moment :

• WP Staging : super simple et efficace. Et si l’hébergeur propose une option staging, fonce, tu te simplifies la vie.

☁️ MÉTHODE 5 — Le sandbox/cloud : rapide et sans prise de tête

Le sandbox, c’est un environnement tout prêt dans le cloud, souvent utilisé pour des démos ou des projets courts. Pas besoin de serveur, pas besoin de sous-domaine. Tu ouvres ton espace et tu te mets au boulot direct.

Pourquoi ça peut te plaire :

• Tu gagnes du temps : tout est déjà prêt.
• Idéal pour bosser à plusieurs ou montrer des démos vite fait.

Les limites :

• Tu dépends d’une plateforme tierce (si elle bug ou ferme, t’es dans la mouise).
• Les options avancées sont souvent payantes.

Outils à tester :

• WP Sandbox, Cloudways, ou même les offres “sandbox” de certains hébergeurs.

🧭 En résumé : quelle méthode pour quel projet ?

Et toi, tu bosses comment en ce moment ?

Chaque méthode a ses petits secrets et ses pièges, mais le plus important, c’est d’adapter ton process au projet ET au client. Un bon choix dès le départ, c’est moins de stress, plus d’efficacité, et des clients contents (et ça, c’est le jackpot 💸).

Tu veux en discuter ou partager ta méthode préférée ? Viens m’écrire, je suis toujours curieuse de voir comment les autres bossent 👀